Le tribalisme poulo-toucouleur, qui fait du boycott de langue arabe un modus vivendi voire une question de vie ou de mort, déplore que la promotion d’élèves magistrats sortie cette année ne compte aucun de leurs fils.
Pour rappel, la langue du colonisateur fit son entrée en pays maure vers la fin XIXème siècle, et en 1960 la Mauritanie accéda à la souveraineté nationale. Une cinquantaine d’années, c’est trop court pour l’enracinement définitif d’une langue étrangère.
La malédiction linguistique qui frappe ‘’le peuple mauritanien’’ depuis l’évolution de ses composantes ethniques en État unitaire est un sort voulu et entretenu par les continuateurs du Nationalisme français que sont les Néoharkistes et les Négro-communautaristes.
En porte-à-faux avec les Nationalistes négro-africains, ceux de la Mauritanie se battent depuis l’indépendance de leur pays pour imposer le contraire de la clairvoyance de Nyerere, c’est-à-dire qu’ils veulent l’institution d’une exception mauritanienne : la bantoustanisation linguistique.
De nombreux compatriotes se battent pour le triomphe de la langue française, pour la francophonie et pour la grandeur de la France comme l’avait fait le général De Gaulle, un chantre hors catégorie du nationalisme français.