Avant tout, toutes mes excuses pour ce silence qui a duré des siècles et des siècles. En réalité, c’est n'est que récemment, au gré de mes lectures, que j’ai découvert votre existence, existence si brillante à votre époque si lointaine.
Il est clair que les recherches historiques dans notre pays, faute de ressources allouées aux établissements dédiés à cette mission, sont plutôt modestes. C'est pourquoi nos chercheurs dans ce domaine, si utile, suivent toujours des chemins traditionnels, non révolutionnaires.
Les partis politiques n'ont pas pour objectif de distribuer de l'aide alimentaire, de faire des dons, même du sang, de faire de la charité et de s'investir dans des activités caritatives ou lucratives.
Le président Paul Kagamé vient d'être réélu à la tête de son pays pour un autre mandat, avec un score phénoménal.
Le peuple rwandais dans son ensemble lui témoigne ainsi de sa reconnaissance pour tout ce qu'il a accompli de positif.
La crise actuelle que notre cher pays traverse est clairement le résultat du triomphe de l'esprit communautaire. En réalité, à défaut de poser la citoyenneté républicaine comme un dogme, nos dirigeants avaient, par indulgence ou par immobilisme, accordé de l'importance à l'ethnicité.
À Nouakchott, des universitaires se sont réunis pour débattre de l'impact négatif de la 'tribu' sur la vie politique nationale et la gestion gouvernementale.
Si un mot d'ordre a été amplement et durablement bien suivi en Mauritanie, c'est certainement celui exprimé par le groupe des 19 qui a initié le refus systématique de l'enseignement de l'arabe à l'école de la République. Ce leitmotiv disait : "La langue arabe ne nous sera jamais imposée.