L'hystérie actuelle en Mauritanie contre la langue française n' est pas signe d'un quelconque "anti-imperialisme" encore moins celui d' un amour passion pour la langue arabe, mais l' expression d'une politique préméditée de parachèvement du chauvinisme d' Etat rampant depuis des lustres. Une fourberie.
A quelques heures de la tenue du congrès de l’Union Pour la République (UPR) de sérieuses tractations sont menées par une commission composée de proches et confidents du président Ghazwani pour le choix du futur président du parti. Un nouveau parti peut-être avec probablement un nouveau nom.
Au cours de sa conférence de presse mouvementée, l’ancien président Aziz a déclaré qu’il s’est senti persécuté. On l’a accusé de tous les maux, lui qui se considère comme celui qui a sorti la Mauritanie de l’ornière.
Prévu initialement pour deux jours ( 28 et 29 décembre, »), le congrès de l'UPR se passera en une seule journée au cours de laquelle les congressistes vont adopter les textes et désigner les membres du Conseil National.
Ce 19 Décembre 2019 à 10heures, s’ouvrait dans la salle de réunion de la Commission Nationale de Hydrocarbures la séance d’ouverture des plis afin de sélectionner un fournisseur pour les hydrocarbures liquides pour la période 2020/2022 et ce à compter du 16 Avril 2020.
La sortie tant attendue par les mauritaniens de l’ancien maitre du pays a finalement eu lieu dans sa demeure à Nouakchott non pas sans difficultés comme il l’a avoué.
Dans ses nouveaux habits d’opposant ‘’persécuté’’, Aziz allait attaquer directement les adeptes du fameux principe de ‘’référence’’ de l’UPR arboré par des ‘’gens qui n’ont rien à avoir avec le parti’’.
Quatre mois après avoir quitté le pouvoir, conclus, au dernier, par une piteuse et vaine tentative de reconquérir le parti qu’il avait fondé à partir de rien, Ould Abdel Aziz s’applique toujours à faire parler de lui.