Le président Mohamed Ould Ghazouani aurait eu une conversation téléphonique avec l’ancien président Maaouya Sidi Ahmed ould Taya. Ce dernier se trouve toujours à Qatar depuis son renversement lors d’un coup d’État militaire de 2005.
Revenu au pays, le mois dernier, Mohamed Ould Abdel Aziz a déclenché une crise au sein de son camp qui a rouillé toutes les cartes. Et qu’il semble bien avoir perdu. Retour sur cette crise qui continue tout de même de défrayer la chronique.
L’ancien et le nouveau président mauritanien sont-ils sur la même longueur d’onde, celle d’une re-passation éventuelle de pouvoir ? À l’inverse, le feu de la concurrence couve-t-il sous la bienséance ?
C’est une information remontée par nos confrères d’Africa Mining Intelligence dans leur édition du 26 novembre, de celles qui en disent long sans trop en dire.
Ce jeudi 28 novembre, la Mauritanie célèbre son indépendance. Des festivités auxquelles n’a pas pris part l’ancien président Mohamed Ould Abdelaziz. Depuis plusieurs jours, lui et son successeur Mohamed Ould Ghazouani ne s’adressent plus la parole.
Absence remarquée de Mohamed ould Abdel Aziz, ancien président de la République, aux festivités marquant le 59é anniversaire de l’indépendance du pays, organisées ce jeudi 28 novembre dans la ville d’Akjoujt.
L’ancien chef de l’Etat est originaire de l’Inchiri, région abritant la fête de l’indépendance 2019.
Le Calame : Bientôt trois mois que le nouveau président est aux affaires. Quelle appréciation vous faites de cette période ? Pouvez-vous dire qu’il est-il sur la bonne voie ?
Après la passation de pouvoir entre le président Mohamed Ould Ghazouani et Mohamed Ould Abdelaziz, la Mauritanie a réussi une transition démocratique dans le calme. Mais les festivités de la fête nationale ce jeudi 28 novembre pourraient être assombries par des tensions entre l’ancien et le nouveau président.
« Nous n’avons bénéficié d’aucune attention, d’aucun geste de reconnaissance de l’Etat mauritanien pour les épreuves et sacrifices que nous avons endurés et consentis pour notre pays », écrivent les ex prisonniers.