L’Afrique noire parle plus de deux mille langues. On dénombre 520 langues codifiées au Nigeria, une vingtaine au Sénégal, autant au Mali et en Guinée contre quatre en Mauritanie, le pays d’Afrique où il y a le moins d’ethnies et de langues.
« Seuls 4% des enseignants seraient en mesure de pratiquer », aurait déclaré, il y a quelques jours à Néma, la capitale du Hodh El Chargui, le ministre de l’Éducation, de la formation technique et de la réforme, jetant ainsi un énorme pavé dans la mare.
Le Congrès d’Aleg de mai 1958 était la toute première occasion politique offerte aux représentants du Fouta mauritanien d’exposer leur conception du futur État décolonisé : ils avaient exigé en plus d’un État binational le français comme langue officielle.
Le projet que le président Moktar Ould Daddah et ses compagnons avaient défendu « contre vents et marées » se maintient toujours malgré tant d’événements malheureux provoqués par les ingénieurs de la crispation nationale.
Comme chacun le sait, depuis le Coup-d‘État de 2005, notre pays a traversé des périodes tumultueuses et difficiles. Mais, fort heureusement, We El’Hamdoullilah, les choses se sont passées pas si mal que ça.
La Mauritanie à travers la médiocrité des gouvernants a battu tous les records. Après celui de la corruption et de la criminalité, ce pays figurera certainement au Guinness Book des records pour le tabassage organisé, violent de ses propres citoyennes.
L’école rouvre ses portes. Covid 19 oblige, la notion d’année scolaire et universitaire perd ses repères et c’est l’évaluation épidémiologique qui détermine finalement la fermeture et l’ouverture des classes.
Il est très rare qu’Ahmedou Ould Abdallah l’ancien envoyé spécial de l’ONU, s’invite dans des débats lancés sur des questions de l’actualité nationale.
Il y a quelques semaines, les leaders de l’opposition mauritanienne se réunissaient sous la houlette d’un des leurs, le président de l’APP, Messaoud Boulkheïr.
En fouinant dans des vielles photos de famille, je dénichais, sans aucune préméditation, une photo de mon oncle maternel Elimane Kane, en compagnie de ses amis intimes, Ahmed Baba Miské et Mohamed Ould Cheikh. Les trois riaient, de bon cœur, au siège des Nations unies à New York.