L’UPR a tenu son congrès les 28 et 29 décembre. Il a élu ses instances dirigeantes. Ce congrès consacre la rupture d’avec le fondateur du parti, Aziz, et la conscration de son successeur, Ghazouani.
Dans ses nouveaux habits d’opposant ‘’persécuté’’, Aziz allait attaquer directement les adeptes du fameux principe de ‘’référence’’ de l’UPR arboré par des ‘’gens qui n’ont rien à avoir avec le parti’’.
Ghazouani/Aziz, le feuilleton de notre hiver, continue de rythmer la vie politique et les conversations dans tout le pays. Coup sur coup le président en exercice ne cesse de marquer de points en encerclant son ami, l’ancien président, devenu brusquement –gratuitement- son adversaire voire son ennemi.
Revenu au pays, le mois dernier, Mohamed Ould Abdel Aziz a déclenché une crise au sein de son camp qui a rouillé toutes les cartes. Et qu’il semble bien avoir perdu. Retour sur cette crise qui continue tout de même de défrayer la chronique.