Il y a quelques mois, l'Etat mauritanien passait un contrat pour le moins occulte dont les clauses sont restées totalement opaques avec une société émiratie dénommée Afroport à qui il cède gracieusement le matériel de handling et la gestion de l’aéroport de Nouakchott.
Et paradoxalement, cette mystérieuse société, sans adresse internationale connue, augmente les tarifs de ses prestations, ce qui lui permet d'engranger facilement des dividendes estimés à plus de 8,5 milliards d'ouguiyas par an. Avec tout cela, cette société n’a fait aucun investissement, est exonérée de tout impôt et n'a jamais payé la Somelec qui lui réclame 860.000.000 d'arriérés.
Comme quoi après l'histoire des appartements présidentiels du XVIeme arrondissement de Paris, les affaires confirmées ou nom à très forte senteur de gabegie continuent à défrayer la chronique moins d'un mois du départ du pouvoir du président Mohamed Ould Abdel Aziz qui a fondé toute sa stratégie il y a dix ans sur le slogan enchanteur de lutte contre la gabegie.
Le Calame