Investi à la tête de l’État le 1er août, Mohamed Ould Ghazouani pose les premiers jalons de son programme, reçoit les représentants de la classe politique et rompt progressivement avec le style de son mentor et prédécesseur.
La découverte d'importants gisements de gaz au large du Sénégal et de la Mauritanie a déchaîné les passions, et même les accusations de corruption, sur fond de craintes de voir surgir la « malédiction des matières premières ».
Le Calame : Commençons si vous le voulez bien par les concertations que le nouveau président entreprend depuis quelques temps avec les acteurs politiques de l’opposition. Dans ce cadre, vous l’avez rencontré, comme certains de vos homologues.
Hassena ould Ely, l’ancien ADG de la SNIM, a récemment adressé, à Ould Ghazwani, un rapport rendant compte de la situation de la célèbre entreprise nationale. Le document serait, dit-on, revenu sur les méthodes de pillage mises en place entre 2011 et 2015, situant diverses responsabilités dans la vente de fer par intermédiaires.
C’est au gré de mes pérégrinations de lectures que je suis tombé sur l’article du CALAME du 8 Octobre 2019 intitulé « Maroc-Mauritanie : des opérateurs mauritaniens se plaignent de déséquilibres ».
En phase d’être libéré des poursuites judiciaires engagées contre lui selon de nombreux sites internet mauritaniens, Mohamed Bouamatou est en réalité loin du bout du tunnel. Le dossier du milliardaire, bien qu’évoqué par deux opposants reçus dernièrement par le nouveau président, Mohamed El Ghazouani, n’a pas évolué.
C'est un marché colossal, qui pèse 200 milliards de dollars à l'échelle de la planète. Le trafic de médicaments, dix fois plus rentable que le trafic de drogue, serait responsable de 700.000 morts par an. L'enquête de Ted Anspach et Eric Delsaut, diffusée ce soir sur France 5, démarre en France.