Il faut dire que le rapport démographique n’était pas un souci pour les élites et les dirigeants Arabo-Mauritaniens. Ils étaient et sont encore majoritaires même si la propagande mensongère des FLAM prétend autre chose.
En fait, la Mauritanie partie intégrante du Maroc n’aurait pas permis aux communautaristes poulo-toucouleurs de formuler l’exigence d’un État binational, c’est-à-dire biracial pour lequel deux nationalités seraient définies constitutionnellement.
La culture Orientale est sans doute différente de la culture Occidentale sous sa forme et son contenu; mais, cela ne veut pas dire que l’une ou l’autre n’est pas fonctionnelle, ou qu’elle conduira, éventuellement, ses adhérents à la décadence.
Le tribalisme poulo-toucouleur, qui fait du boycott de langue arabe un modus vivendi voire une question de vie ou de mort, déplore que la promotion d’élèves magistrats sortie cette année ne compte aucun de leurs fils.
Pour rappel, la langue du colonisateur fit son entrée en pays maure vers la fin XIXème siècle, et en 1960 la Mauritanie accéda à la souveraineté nationale. Une cinquantaine d’années, c’est trop court pour l’enracinement définitif d’une langue étrangère.
En cette saison des pluies, l’Assaba, région du sud de la Mauritanie, ressemble à la plaine du Serengeti, cette savane immense qui s’étire entre le Kenya et la Tanzanie.
La malédiction linguistique qui frappe ‘’le peuple mauritanien’’ depuis l’évolution de ses composantes ethniques en État unitaire est un sort voulu et entretenu par les continuateurs du Nationalisme français que sont les Néoharkistes et les Négro-communautaristes.
La police chargée des crimes économiques et financiers a convoqué le 3 novembre pour la seconde fois, Beder Ould Abdel Aziz, le fils de l’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.
En porte-à-faux avec les Nationalistes négro-africains, ceux de la Mauritanie se battent depuis l’indépendance de leur pays pour imposer le contraire de la clairvoyance de Nyerere, c’est-à-dire qu’ils veulent l’institution d’une exception mauritanienne : la bantoustanisation linguistique.