Elles sont souvent les grandes oubliées de l'Histoire, ces milliers de femmes accusées de sorcellerie entre le XVᵉ et le XVIIIᵉ siècle en Europe, torturées puis généralement exécutées en place publique. En Écosse, une association se bat, depuis 2 ans, pour réhabiliter la mémoire de ces femmes et qu'elles soient graciées. Et en Espagne, le Parlement régional catalan vient d'adopter une résolution, un texte qui vise à réparer l'horreur et l'oubli de ce millier de femmes victimes d'une « persécution misogyne » entre le XVᵉ et le XVIIᵉ siècle. La Catalogne est considérée comme le berceau de la chasse aux sorcières en Europe où elle a commencé dès 1471. Le reportage d'Elise Gazengel.
derniers mois, par une succession d’affaires et de scandales dans lesquels les femmes étaient souvent la cible. Au point de révéler une culture misogyne trop longtemps tolérée au sein de Scotland Yard. Et l'une des conséquences de ces révélations, c'est que les Londoniennes ne se sentent pas en sécurité et mal protégées par leurs gardiens de la paix. Quelle stratégie faut-il alors adopter ? C'est le reportage de Marie Billon.
En Turquie, de plus en plus de commerces affichent leurs factures d'électricité en vitrine. Tout cela pour protester contre l'envol du prix de l'énergie dans le pays. Car depuis janvier 2022, les tarifs ont doublé, voire augmenté de 124 % dans certains secteurs. Beaucoup de Turcs ne parviennent donc plus à payer leurs factures de gaz ou d’électricité. Le chef de l’opposition, Kemal Kiliçdaroglu, 73 ans, en a fait un geste politique : il appelle à la désobéissance civile et a lui-même arrêté de payer ses factures d’électricité. C'est notre Européen de la semaine, son portrait signéMartin Chabal.
RFI