
Après que la société d'électricité Somlec ait coupé l'électricité au port de Tanit en raison de dettes accumulées, le directeur général du port, Ahmed Ould Khattry, a déclaré que le port avait conclu un accord non écrit avec la Somlec s'engageant à régler les nouvelles factures dès leur émission. Concernant les dettes antérieures, elles seront remboursées après la vente des terrains dans la ville de Tanit, un processus retardé de 8 mois en raison de ce qu'il qualifie de "perturbations administratives provoquées par certains ennemis du port".
Ahmed Ould Khattry a ajouté dans une déclaration que "fin du mois dernier, Somlec a coupé l'électricité sans préavis, ce qui nous a surpris et perturbés".
Il a poursuivi : "Suite à cette coupure, nous avons immédiatement contacté la direction de Somlec, qui a exigé le paiement de toutes les créances antérieures, sinon l'électricité ne serait pas rétablie. Somlec a justifié cette demande par sa situation financière critique, affirmant qu'elle était au bord de la faillite. Elle a également exigé le paiement de 50 % des créances comme condition préalable au rétablissement du courant, ce que nous avons refusé en raison du mauvais service fourni jusqu'à présent - coupures fréquentes et réductions continues".
Ould Khattry a souligné "un autre point de tension concernant le système d'abonnement unifié. En effet, le port et de nombreux opérateurs privés présents dans ses installations utilisent le même compteur. Par conséquent, les dettes dues par certains utilisateurs privés sont entièrement imputées au port, ce qui alourdit notre charge et complique nos relations avec Somlec".
Ahmed Ould Khattari a confirmé que "si l'État acceptait de nous soutenir dans le règlement des créances, ou si les obstacles administratifs au sujet de la vente des terrains dans la ville de Tanit étaient levés, nous pourrions alors envisager de revenir à une dépendance à l'électricité de Somlec, même si elle souffre encore de coupures fréquentes. D'ici là, nous sommes déterminés à terminer l'installation du système solaire pour atteindre une couverture complète 24 heures sur 24".
Il a conclu en disant "Il est désormais évident que la voie publique est contrainte d'agir selon l'humeur au lieu de se conformer aux textes... La perturbation du fonctionnement régulier et continu des infrastructures publiques est un crime".