
La Mauritanie a commencé à procéder à l'expulsion de plusieurs dizaines de résidents du pays en situation irrégulière.
La police mauritanienne a lancé une vaste campagne de contrôle ciblant les résidents étrangers, entraînant l'arrestation de centaines de migrants. Ces personnes appréhendées ont été transférées dans un centre de rétention situé à El Mina en vue de leur expulsion.
Selon des sources fiables, ce centre de rétention dispose d'une équipe d'état civil chargée des formalités liées aux empreintes digitales des expulsés, en préparation de leur transfert vers leurs pays d'origine à bord de bus de la police. Le protocole en vigueur stipule que les expulsés ne peuvent revenir en Mauritanie avant un délai de deux ans à compter de la date de leur expulsion.
Récemment, le débat public s'est intensifié autour de la possibilité que la Mauritanie devienne une destination de résidence permanente pour les migrants cherchant à traverser la mer en direction de l'Europe.
La déclaration du Premier ministre des Îles Canaries a ajouté une nouvelle dimension à cette discussion, affirmant qu'environ un demi-million de migrants clandestins résideraient en Mauritanie.
Ces développements soulèvent de nombreuses interrogations concernant la politique d'immigration et de sécurité du pays, ainsi que sur l'avenir légal et humanitaire des migrants qui y vivent.