
Jamais je n’aurais cru qu’un jour, plus de trente-trois années après cet événement gravé dans ma mémoire comme un cataclysme, je me retrouverais à écrire ce témoignage, non seulement pour revisiter un moment d’une gravité inouïe dans l’histoire de la raffinerie de Nouadhibou, mais également pour mesurer à quel point le fil fragile de ma vie