Dans cet article, l’auteur commente les positions exprimées par deux leaders à l'occasion de la COP29 (le SG de l'ONU, Mr Antonio Guterres, puis le Président en exercice de l'UA, le Président Mauritanien, Mr Mohamed El Ghazouani), avant de partager ses vues en ce qui concerne les mécanismes envisageables pour financer une transition climatique et énergétique ambitieuse et juste...
La COP de cette année est axée sur le sujet central de la "climate finance" ou finance du climat, elle a même été surnommée "Finance COP". Le concept de "Climate finance", comme le rappelle l'UNFCC, fait référence aux financements nationaux ou internationaux (provenant de sources de financement publiques, privées et alternatives), qui visent à soutenir les mesures d’atténuation et d’adaptation qui permettront de lutter contre le changement climatique.
Or, malgré l'urgence de plus en plus pressante, l'absence remarquée de nombreux leaders des pays du G20 ne laisse pas présager une volonté politique claire de prendre des décisions fortes en matière de financement de l'action globale contre le changement climatique.
Déjà, le fameux engagement institué il y a quelques années d'un financement de 100 milliards de dollars par an, en faveur des pays en développement, expire cette année alors qu'il est loin d'avoir été entièrement honoré...
Il faut donc un nouvel accord sur l’objectif financier mondial. Quelle enveloppe sera adoptée, qui y contribuera et qui bénéficiera des fonds sont parmi les questions clés. Une chose est sûre, la nouvelle enveloppe devra être beaucoup plus importante que l'ancien objectif de 100 milliards USD par an, les spécialistes estiment le besoin à 10 fois cette somme.
Dans la suite de cet article, je commencerai d'abord par commenter les positions exprimées par 2 leaders (le SG de l'ONU, puis le Président en exercice de l'UA), avant de partager ma vision au sujet des mécanismes envisageables pour financer une transition climatique et énergétique ambitieuse et juste.