Il n'y a pas de distinction entre un acte criminel bien fait et un acte criminel mal fait.
Pendant le conflit qui opposa la Mauritanie et le Sénégal, des milices peules et toucouleures ont pris les armes pour affronter l'armée mauritanienne le long du fleuve. Le nombre de ces agresseurs est bien connu des services de renseignement mauritaniens, qu'ils soient civils ou militaires.
Dans son livre « Pour l'honneur de la gendarmerie sénégalaise », le colonel Abdoulaye Aziz Ndaw évoque ce sujet comme un fait de guerre qu'il a accompli avec honneur.
Pour leur part, les FLAM reconnaissent avoir été au service du Ministre de l'Intérieur du Sénégal, Jean Collin, d'après leurs propres affirmations. La trahison la plus grave est de s'allier avec l'ennemi.
Aussi les FLAM et les autres organisations miliciennes avaient été soutenues par le Président Abdou Diouf, qui était mis sous pression par d'éminents personnalités peules et toucouleures de son pays.
Pourquoi est-ce que nous passons cette affaire grave par perte et profit et ne prenons en compte que le passif humanitaire?
Utiliser les armes contre son pays constitue un acte grave et répréhensible selon la loi.
Ely Ould Sneiba