La crise politique actuelle produite par le profond désaccord entre le régime précédent et actuel, ou plus précisément entre les deux camarades, a transformé les sites de réseaux sociaux, en particulier Facebook, en une plate-forme de conflits politiques.
Chaque partie défend son idée et critique son adversaire dans le but d’attirer l’opinion publique. La majorité des Mauritaniens ont des comptes personnels sur cette plate-forme, contrairement à d’autres plateformes de réseaux sociaux, comme «Twitter», qui n’est pas largement utilisé par les Mauritaniens.
Le conflit a fait rage ces jours-ci, les sympathisants de l’actuel président évoquent une ère du changement tandis que ceux de l’ancien président évoquent ses réalisations avec des vidéos tout en attaquant le système actuel comme “grillé” qui fabrique des dossiers de corruption en essayant de tourner l’opinion publique en leur faveur.
Le débat reste houleux, des hauts responsables politiques y participent, dont certains se cachent derrière des pseudonymes, et d’autres se dévoilent dans une guerre brûlante sur la plateforme Facebook le plus répandue en Mauritanie.
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