En terme de géopolitique, notre Sahel est caractérisé par des logiques de chaos qui se propagent par effet domino à tous les pays de la sous-région. Cette interconnexion de la crise est au cœur de la problématique sahélienne.
La publication récente des termes de référence pour la sécurisation de la raffinerie par la SOMIR et ses arguments devant justifier son abandon nécessitent des éclaircissements de ma part.
On s’accorde à dire que la raffinerie de pétrole de Nouadhibou ne pouvait raffiner que le pétrole algérien de Hassi Messaoud et qu’elle n’était pas rentable. On dissémine aujourd’hui en plus le fait qu’elle présente un haut risque sécuritaire et environnemental et qu’il faut par conséquent s’en débarrasser.
Lettre adressée aux travailleurs de la raffinerie : Nous avons raté de raffiner le pétrole de CHINGITTY et aujourd’hui on fera de même pour le gaz de Ahmeyim !
Le malheureux processus de démolition de la raffinerie de Nouadhibou a commencé cette semaine par les dépouillements des offres de sa sécurisation et de son démantèlement. Ce destin tragique n’était pas prévisible au moment de sa construction en 1975 par la société autrichienne Voest Alpine.