Affaire Dah Ould Bate

Imaginez qu'à la fleur de l'âge, alors que vous  êtes à l'aube d'une carrière prometteuse commencée après un concours où vous occupez le rang de premier et alors que la vie vous ouvre ses bras, que vous nourrissez  tous les rêves d'ascension permis à un jeune homme brillant dans son pays, et au moment  où vous êtes proposé à une promotion exceptionnelle par vos supérieurs sur la base de vos excellents états de service,  vous vous retrouvez du jour au lendemain placé illégalement sous les verrous avant d'être livré à la rue.

"On" vous envoie en détention et après 26 mois de détention  "on" vous signifie votre acquittement tout en se réservant le droit de vous radier tout bonnement de votre corps de service sans aucun droit.

 Mais cela n'est pas fini ! Cerise sur le gâteau  "on" oublie tout simplement de vous notifier la décision  dans les délais légaux vous déléstant ainsi de votre droit à introduire une action en justice. 

Pire,  en dépit de toutes vos réclamations "on" fait la sourde oreille !

 Quoi de plus injuste ? 

L'objet de cette mascarade  fut feu Mohamed dit Dah ould Batte, jeune officier de police particulièrement brillant immense poète et homme de culture,  victime de ce "on" qui caractérise ces année-là, le fameux bug brother  qui avait sévi à partir des 1980 dans notre pays ; Big brother étant ce modèle d'institutions qui s'attaque aux droits et libertés de citoyens pour des raisons non explicités et en parfaite contradiction avec les lois.

Et savez-vous, quel motif aprés  fut invoqué aprés l'acquittement  pour détruire le parcours professionnel de cet homme ?

Tenez-vous bien : Mauvaise moralité !

Une motivation vague, vaporeuse, indigne proférée à l'encontre de cet immense poète et homme de culture, alors que tous les gens qui l'ont connu jusqu'à son décès témoignent de son détachement remarquable de l'intérêt personnel, de son enorme générosité de coeur et de sa grande foi.

En fait, cet homme avait  simplement eu le tort d'être né sous  un ciel à l'époque mis à l'index par Big brother et d'avoir quelque parenté non tolérée par ce dernier.

 

Cette grave injustice à été commise voilà quatre décennies à l'encontre d'un jeune homme déjà père de famille et en dépit de ses reclamations la justice n'a pas été rétablie. Ses enfants en ont évidemment fait les frais et ils sont parfaitement fondés à titre d'ayants-droits d'obtenir réparation.

L'injustice ne cesse jamais d'être odieuse : bien au contraire ! À l'inverse de certains aliments, plus elle dure, plus elle s'aggrave et plus le rang de ses victimes grossit.

 

Pour toutes ces raison, et parce qu'il est injuste de retarder indûment de rendre justice je lance un appel aux autorités afin que la mémoire de feu Dah ould Batte RAHIMEHOULLAH soit blanchie et que la justice soit rétablie en faveur de ses ayant-droits.

سبت, 09/01/2021 - 16:37