Me EIDDA: L’IMPOSSIBILITÉ DE SAVOIR CE QU’ON REPROCHE À L’ANCIEN PRÉSIDENT M’OBLIGE DE CESSER DE LE REPRÉSENTER

Le 9 juillet 2020, j’ai été dûment mandaté à titre d’avocat par l’Ancien-Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdelaziz.
 
À ce jour, et depuis l’ouverture de l’enquête, laquelle est basée essentiellement sur des rumeurs de sources inféodées, aucune accusation, de quelque nature que ce soit, ne lui a été adressée, si bien que ni moi, ni l’ancien-Président sommes en mesure de savoir, formellement, ce qu’on lui reproche!
 
Pourtant, ses droits constitutionnels sont outrageusement violés, notamment relatifs à la jouissance de son immunité d’ancien-Président; à sa vie privée; à sa présomption d’innocence; à la sauvegarde de sa réputation; et, abusivement, à sa liberté de mouvement!
 
Et comme cerise sur le gâteau, il se trouve aujourd’hui dépourvu de toute possibilité de contester ces flagrantes violations devant une quelconque instance indépendante et impartiale!
 
En conséquence, je me trouve d’aucune utilité professionnelle pour l’Ancien-Président, Monsieur Mohamed Ould Abdelaziz, de sorte que mes obligations déontologiques et morales, me dictent de cesser immédiatement d’occuper pour lui à titre de procureur!
 
WE LÂ HAWLE WE LÂGHOUWATE ILÂ BILAH!
 
Maître Takioullah EIDDA, avocat, membre des
Barreaux mauritanien et canadien.

أحد, 03/01/2021 - 21:03