Y a-t-il un lien entre la variole du singe et le vaccin AstraZeneca

La réponse se trouve, peut-être, dans la fabrication d’un vaccin anti-Covid. Voici ce qu’en dit l’Observatoire des technologies liées à la Covid-19 du Ministère de l’Économie brésilien. Plusieurs auteurs (Cristina d’Durso de Souza Mendes, Priscila Rohem dos Santos, Silvia Oliveira, Collaboratrice : Irene von der Weid) ont effectué des recherches sur les brevets des vaccins.
Et, notamment, le vaccin ChAdOx1-S, également appelé AZD1222, Covishield ou Vaxzevria, qui a été développé par l’Université d’Oxford en partenariat avec AstraZeneca. Ce vaccin était basé sur un adénovirus de chimpanzé de sérotype Y25, qui a été modifié par la technologie de l’ADN recombinant à l’aide d’un bactériophage λ d’Escherichia coli pour remplacer les séquences de la région E4, orf4, orf6 et orf6/7, par celles de l’adénovirus humain HAdV-5, donnant naissance au vecteur viral non répliqué ChAdY25-E, rebaptisé ChAdOx1.
C’est un peu compliqué pour le profane, mais on comprend que le vaccin AZ est basé sur un adénovirus de chimpanzé -certes différent dans sa structure du virus de la variole du singe- mais modifié. Pourquoi ?

 

Les performances du vaccin

Parce qu’il utilise, comme plateforme, un virus auquel les êtres humains ne sont pas naturellement exposés, le vecteur viral ChAdOx1 réduit la possibilité que l’immunité contre le vecteur diminue les performances du vaccin.
Le vecteur ChAdOx1 a déjà été utilisé dans des vaccins candidats pour plusieurs maladies infectieuses (paludisme, virus de l’immunodéficience humaine (VIH), tuberculose, grippe, hépatite C, virus respiratoire syncytial (VRS) et Ebola), y compris un vaccin potentiel contre le coronavirus du MERS (syndrome respiratoire du Moyen-Orient), en phase d’essai clinique précoce.

ثلاثاء, 31/05/2022 - 14:43