En cette Journée internationale des droits de l’enfant, l’on se rappelle que, selon l’Université de Yale environ 6000 mineurs ukrainiens ont été transférés en Russie, au début du conflit armé, en cours à l’Est de l’Europe ; la CPI, sous l’aiguillon idéologique des gouvernements occidentaux, fut prompte à émettre un mandat d’arrêt international contre le président russe.
L’attention de certains médias occidentaux dominants est, en cette journée spéciale, focalisée sur le sort de ces mineurs ukrainiens, en vie, au moment où, selon le décompte macabre provisoire à Gaza, 5000 enfants palestiniens ont été assassinés, de sang froid, suite aux bombardements israéliens meurtriers, des milliers blessés, des centaines de milliers transférés de force, privés d’eau, de médicaments et de nourriture. Face à un tel génocide effroyable, la CPI a choisi une posture honteusement passive ; les médias dominants ont, eux, choisi, de tourner le regard, loin du martyre des enfants gazaouis, en cours. Une lumière crue est ainsi jetée, sur la supercherie intellectuelle autour de l’universalité des Droits de l’homme, chère à certaines élites en Occident. Un signe avant coureur d’un discrédit planétaire et de son corollaire, un irrésistible déclin moral.
