CORONAVIRUS (COVID-19) : QUI SONT LES ACTEURS DE CETTE GUERRE

Lundi 16 mars à 20 heures, dans une allocution télévisée concernant la pandémie du Covid-19, le président de la République française, Emmanuel Macron emploie six fois cette expression : « Nous sommes en guerre ».

Face aux mesures universelles qui bouleversent le monde entier, nombreux sont ceux aujourd’hui qui débattent pour répondre à une question : qui sont réellement les acteurs de cette guerre ? certainement pas le Covid-19, lui dans une guerre, c’est une arme. Il faut bien quelqu’un qui la déclenche.

Pour essayer de comprendre la situation, il va falloir reconstituer les faits dans un premier temps avant d’en tirer les conclusions. Bien entendu, il faudra aussi commencer par un fait ‘’ déclencheur’’.   

Chronologie des faits

L’élimination du général Qassem Soleimani, le 3 janvier 2020, par un drone américain à la sortie de l’aéroport de Bagdad a sans aucun doute bouleversé le monde politique. Donald Trump annonce sur Twitter : « Les États-Unis ne veulent plus de menaces ! » En cas d'attaque iranienne contre leurs intérêts, les forces américaines « utiliseront leur bel équipement tout neuf », et cela « sans hésitation ». Il menace de détruire 52 sites, nombre correspondant aux 52 derniers otages de J. Carter, ainsi que des sites culturels. 

Pourtant l'Iran contre-attaque. En réponse à l'assassinat du général Soleimani cinq jours après, le 8 janvier dernier, des missiles ont été lancés contre les bases américaines d'Aïn al-Assad (ouest) et d'Erbil (nord) en Irak. Le régime iranien a abattu le Boeing d'Ukrainian Airlines le même jour. À bord du Boeing 82 Iraniens, 63 Canadiens, 10 Suédois, 4 Afghans et 3 Britanniques. On parle d’une équipe d’experts très spéciale parmi les passagers…

Le président américain a joué la carte de l'apaisement mais en réalité, Trente-quatre (34) soldats américains ont été victimes de commotion cérébrale après l’attaque par l’Iran d’une base aérienne d’Aïn Al-Assad en Irak au début de janvier, a annoncé vendredi 24 janvier le Pentagone. Parmi les symptômes ressentis par les soldats après les explosions : « Maux de tête, vertiges, hypersensibilité à la lumière, agitation et nausées. » Ces symptômes ont rapidement disparu dans certains cas, mais pour les autres ils se sont aggravés, et les militaires concernés ont été évacués.

En février 2020 lors de la 56e conférence sur la sécurité (MSC), à Munich, la conférence sur la sécurité a été l’occasion d’une violente passe d’armes entre Washington et Pékin. Le secrétaire américain à la Défense, Mark Esper, a présenté la Chine comme une menace croissante pour l’ordre mondial. Il a souligné que la Chine figurait en tête de liste des adversaires potentiels du Pentagone.

Dans une autre partie de son discours, Mark Esper a averti que les alliances américaines, y compris l’avenir de l’OTAN, seraient menacées si les pays européens décidaient d’utiliser la technologie chinoise Huawei dans leurs réseaux 5G.

Le 13 mars 2020, dans son tweet, Zhao Lijian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a évoqué la possibilité que l’armée américaine ait introduit le coronavirus en Chine.

Qui sont les pays les plus touchés par cette guerre

• La Chine en premier lieu qui arrive jusqu’ici à surmonter le drame plus vite qu’on ne le croyait

• L’Iran avec comme épicentre de l’épidémie la ville sainte ‘’ Qom ‘’ ou déjà 50 personnes étaient mortes du coronavirus le 24 février dernier.

• Les puissances militaires de l’OTAN à savoir la France, l’Italie, L’Espagne et l’Allemagne.

C’est quand même étonnant que les pays avertis voire menacés en février dernier par les américains à Munich soient les plus touchés.

Certains diront que les américains ne sont pas épargnés. Effectivement, mais ce sont les dégâts collatéraux qui accompagnent toute guerre, ça brouille les pistes et après tout, la grande majorité des victimes sont les plus âgées ce qui fera moins de charges sociales pour les occidentaux.

A titre d’exemple, en France une pension mensuelle est de 1400 € nets en moyenne pour les retraités résidant sans compter les autres charges de soins.

Les conclusions :

Le Covid-19 n’est pas un virus de la nature. C’est une arme biologique soigneusement conçue. Sa période d’incubation en est une preuve. On peut imaginer de l’injecter a des gens solides qui le transmettent sans pour autant qu’ils les tuent.

Une arme ne peut pas d’elle-même choisir ses cibles sans son utilisateur et déclencheur. 

Bien que la Chine ait pu très vite surmonter cette crise mais sa renommée et son image de marque sont largement altérés. Le tourisme et bien d’autres secteurs vont en souffrir surtout que les américains tiennent à leur faire porter le chapeau pour confirmer leurs propos à Munich.

Tous les projets en Europe que la Chine s’apprêtait à gagner ont été mis en stand-by voire annulés car les ressources sont désormais orientées vers la lutte contre la pandémie.

A qui profite donc cette crise ? Et pourtant la réponse est claire.

Enfin, on ne peut que prier que cette guerre biologique froide ne cause davantage de pertes de vies humaines et que les acteurs aient bien mesurés les conséquences des risques auxquels ils ont sciemment décidé de s'exposer.

 

Ebi Taleb Abdel KADER

 

أربعاء, 25/03/2020 - 09:13